
Image © Tony de Marco
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Les citadins paulistains, approuvant cette loi à 70% redécouvrent l’espace urbain, et notamment les favelas, ou encore des ateliers exploitant de la main d’oeuvre étrangère illégalement, pans de la ville autrefois camouflés par des panneaux-paravents, qui recouvraient parfois des dizaines d’étages d’immeubles. Un exemple qui démontre à quel point la pub est aliénante. A quel point elle achète notre attention, notre regard, dans un espace que l'on traverse.
Mais les petits commerces se voient obligés de se mettre au tag et à l’affichage sauvage pour continuer d’avoir pignon sur rue. Certains ont peur, et sans doute à raison, pour leur survie.
Les grandes enseignes repeignent leur devanture d’une couleur flashy qui puisse se voir de loin. Et les agences de pub commencent à faire appel à des designers pour inventer de nouveaux media. Il paraît que l’entreprise JC Decaux est sur le qui-vive… tiens donc! Autour de cette loi, c’est la vision de la ville de demain qui est en débat.
Ci-dessous, trois quartiers de villes du monde où les affiches publicitaires envahissent l'espace (quartiers qui vivent par le spectacle de la pub, qui en est devenu l'identité socio-culturelle):
Ginza, Tokyo, Japon
Picadilly Circus, Londres, Royaume-Uni
Images © DR
Naomi Klein, No Logo, La Tyrannie des marques.
Guy Debord, La Société du spectacle.
Noam Chomsky, Propagande, media et démocratie.
Le site des casseurs de pub: www.casseursdepub.org
Le site des anti-pub: www.antipub.org